À propos de ce jeu

L'opération Sea Lion, également orthographiée Operation Sealion (de l'allemand : Unternehmen Seelöwe), était le nom de code donné par l'Allemagne nazie à son projet d'invasion du Royaume-Uni. Elle devait avoir lieu pendant la bataille d'Angleterre, treize mois après le début de la Seconde Guerre mondiale.

Après la bataille de France et la capitulation de ce pays, Adolf Hitler espérait que le gouvernement britannique accepterait son offre de mettre fin à l'état de guerre. Il considérait l'invasion comme un dernier recours, à n'utiliser que si toutes les autres options avaient échoué. Et cela semblait être le cas, surtout avec un adversaire comme Winston Churchill.

Pour envahir la Grande-Bretagne, il était indispensable de disposer d'une supériorité aérienne et navale sur la Manche et les sites de débarquement proposés. D'autres conditions étaient également requises, telles que des péniches de débarquement et des forces appropriées, ainsi que des moyens de transport naval pour le ravitaillement.

SGS Sealion explore l'éventualité d'une invasion allemande en partant du principe que toutes les conditions nécessaires étaient réunies au cours de l'été et qu'une fenêtre d'opportunité s'est ouverte en septembre 1940.

Même si l'on peut supposer que les Britanniques avaient déjà perdu la bataille éponyme de Grande-Bretagne, la RAF n'était pas encore complètement hors de combat, et la Royal Navy représentait toujours une menace crédible pour les débarquements amphibies et les voies d'approvisionnement des Allemands à travers la Manche.

Sur le terrain, les Allemands ont la supériorité opérationnelle, mais l'armée britannique peut compter sur ses lignes de communication intérieures et son terrain défendable, notamment un réseau rudimentaire de fortifications construites à la hâte avant l'invasion.

La durée des scénarios varie de 2 tours (pour les plus courts) à plus de 30 tours, chacun représentant une période d'un jour entre début septembre 1940 et début octobre. Un joueur dirige les forces terrestres, aériennes et navales de l'Axe, tandis que l'autre commande celles de la Grande-Bretagne et de ses différents alliés présents en Angleterre à l'époque (Polonais, Canadiens, Français libres, etc.).

• Les Britanniques disposent de très peu de troupes terrestres de bonne qualité (principalement la Garde et quelques rares divisions d'élite, même si elles sont décimées), mais leur marine est encore pratiquement intacte et pourrait, même au prix de pertes écrasantes, tenter de mettre fin à l'invasion par une brillante offensive navale. Et la RAF, bien que sévèrement malmenée, n'est pas totalement absente non plus.  De bonnes défenses et des lignes internes peuvent également favoriser une bonne réactivité.

• Les Allemands (et plus tard les alliés italiens) disposent de forces terrestres expérimentées, et la Luftwaffe règne dans les cieux, même si son rayon d'action et sa présence sont parfois limités. La marine est déficiente sur tous les plans, mais elle a rassemblé suffisamment de forces et de moyens pour soutenir un effort unique, qui, espérons-le, sera décisif.

La capture des points stratégiques, des centres d'approvisionnement et des emplacements décisifs déterminera le succès ou l'échec de l'invasion. Le temps passe vite, et l'arrivée du mauvais temps en octobre pourrait signifier la fin du spectacle, que ce soit par la victoire ou la défaite, pour les deux camps. C'est une course contre le temps et les éléments, avec des ressources à peine suffisantes.

Les cartes événement du jeu permettent une rejouabilité totale grâce aux nombreuses situations variées qu'elles créent dans les domaines diplomatique, militaire, politique ou économique.

Durée estimée d'une partie : de 1 à 10 heures

Camp favori : aucun.

Le plus difficile à jouer : l'Allemagne.