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Le féodalisme n'a pas eu un impact aussi dominant en Espagne et en Italie qu'en Europe du Nord-Ouest. Ces deux territoires présentaient des facteurs uniques qui ont affecté la conduite de la guerre.

En 1050, plus de la moitié de la péninsule ibérique était sous la domination d'États islamiques, une région connue sous le nom d'Andalousie. Après la disparition du califat Omeyyade en 1031, l'Andalousie fût divisée en plusieurs petits états musulmans, connus sous le nom d'émirats Taïfas. Les taïfas se battaient souvent entre eux, ce qui les rendait incapables de rivaliser avec le grand royaume chrétien de Castille, créé en 1037 par l'absorption du royaume de Léon.

C'est le véritable début de la Reconquête chrétienne qui ne s'achèvera qu'en 1492. Pour aider à endiguer l'assaut chrétien, en 1086, l'émir Taïfa de Séville invite les berbères almoravides d'Afrique du Nord à entrer en Espagne. Cela n'a pas fonctionné comme prévu pour les taïfas, car après avoir vaincu les castillans à la bataille de Sagrajas, les almoravides ont rapidement incorporé la plupart des émirats taïfas à leur empire.

L'empire almoravide est repris en 1147 par une secte berbère rivale, les almohades. Ces événements constituent un sérieux revers pour les royaumes chrétiens d'Espagne, mais ils se ressaisissent pour remporter une grande victoire sur les almohades à Las Navas De Tolosa en 1212, qui brise à jamais le pouvoir des musulmans en Espagne. Il ne resta bientôt plus que l'émirat de Grenade, mais en tant que vassal de la Castille. Tout au long de cette période, les combats entre états de même religion sont également fréquents, et les guerriers musulmans et chrétiens n'ont souvent guère de scrupules à servir des princes d'une autre religion.

En Italie du Nord, les grandes villes ont toujours essayé de maintenir un certain degré d'indépendance et ont souvent lutté vigoureusement contre les tentatives du Saint-Empire romain germanique d'imposer son autorité sur elles. Elles se sont enrichies grâce au commerce et, à la fin du XIe siècle, leurs milices municipales sont devenues le pilier des armées italiennes, éclipsant le rôle des chevaliers féodaux. En 1176, les villes du Nord de l'Italie forment la Ligue Lombarde et remportent une grande victoire sur l'empereur Frédéric 1er Barberousse à la bataille de Legnano.

Ce conflit s'inscrit dans le cadre des guerres des guelfes et des gibelins. La papauté et l'Empire se disputèrent à l’origine pour savoir qui avait le droit de nommer les fonctionnaires de l'Église, cette dispute fût connue sous le nom de "controverse de l'investiture". Les gibelins étaient ceux qui soutenaient le Saint-Empereur romain germanique, tandis que les guelfes étaient ceux qui soutenaient le pape. Bien que la controverse sur l'investiture fût résolue en 1122, le conflit entre la papauté et l'Empire, et entre guelfes et gibelins, se poursuivit pendant des centaines d'années.

Dans le sud de l'Italie, les normands, après avoir été d'humbles mercenaires, ont conquis toute l'Italie du Sud et établi le grand royaume de Sicile, après avoir conquis l'île aux arabes. A la fin de la lignée des rois normands, lorsque Guillaume II décéda sans héritiers mâles, le trône fût transmis à la dynastie impériale allemande des Hohenstaufen. En 1266, le pape encourage Charles d'Anjou à attaquer les Hohenstaufen et, après sa victoire à la bataille de Benevento, il s'empare du royaume.

• 20 nations et factions supplémentaires couvrant l'Espagne, l'Italie et l'Afrique du Nord de 1040 à 1270 après J-C. Il s'agit notamment des andalous, des almohades, des arabes, des aragonais, du Catapanat byzantin d'Italie, des castillans/léonais, des catalans, des grenadins, des hafsides, des guelfes italiens, des gibelins italiens, des italo-normands, des lombards, des mérinides, des almoravides, des navarrais, des papaux, des portugais, du royaume de Sicile et des touaregs. Chacun d'entre eux possède sa propre bannière historiquement exacte.
  
  
• 41 unités supplémentaires, permettant de représenter fidèlement les troupes de toutes les nouvelles factions.
  
  
• 45 listes d'armées supplémentaires permettant des armées historiquement réalistes pour chacune des factions ci-dessus et leurs alliés à différentes dates de la période, et portant le nombre total de listes d'armées médiévales à 103. En outre, les armées peuvent inclure des contingents d'alliés historiques. Cela donne plus de cinquante mille permutations. Vous ne serez jamais à court de nouvelles combinaisons à essayer.
  
  
• 8 scénarios historiques supplémentaires couvrant les engagements clés de la période à une échelle épique. Ceux-ci incluent Monte Maggiore 1041, Civitate 1053, Cabra 1079, Sagrajas 1086, Legnano 1176, Las Navas De Tolosa 1212, Montaperti 1260 et Benevento 1266.
  
  
• 33 affrontements historiques supplémentaires ont été ajoutés au mode de combat rapide, portant le total à 98, jouables des deux côtés.
  
  
• 4 campagnes supplémentaires basées sur l'histoire, couvrant les principaux leaders et conflits de l'époque : Le Cid, Mohammed II de Grenade, les Normands du Sud et Frédéric II Hohenstaufen.
  
  
• La campagne « bac à sable » a été étendue pour inclure toutes les nouvelles listes d'armées, vous permettant de mener n'importe quelle nation (et ses alliés historiques) contre n'importe quelle autre nation (et ses alliés) - ce qui donne des milliers de permutations.