A Little to the Left oscille sur l'échelle de l'ennui allant de mou et fastidieux à frustrant et agaçant. Un non-jeu qui ne répond qu'à ses propres règles, aussi aliénant qu'insatisfaisant.

Alternant combats, exploration et cinématiques de bonne facture, Evil West manie savamment le rythme et propose une aventure punchy où vampires et cow-boys s'affrontent. Efficace et réussi.

SW3 nous lance à cent à l'heure dans un univers saturé en couleurs, katana entre les dents, pour éclater du yokai en arène entre deux passages de parkour. Un énorme défouloir à l'humour gras et décalé

Surréaliste et bien rythmé, Figment 2 surpasse son prédécesseur en proposant une recette sans fioritures ou temps mort, sans délaisser des notes d'humour bien senties et toujours en chanson.

En coop ou en solo, Remnant propose une aventure addictive par delà différents mondes peuplés de nombreux boss. Si les débuts sont ardus, le jeu devient jouissif une fois toutes les cartes en main.

Fidèle à l'original sans oublier d'être innovant, RE2 réussit à nous captiver grâce à un savoir-faire de longue date en termes de level design et d'ambiance. Difficile de lâcher la manette !

En dépit de quelques errances, la formule Goat Simulator fonctionne toujours et d'autant plus si on joue avec des amis. C'est bête, drôle et bourré d'idées aussi loufoques qu'improbables.

Brouillon et peu maniable, Spirit of the North est aussi décevant qu'il est dépassé techniquement. Ses puzzles très sommaires et ses animations lentes finissent de nous achever dans notre ennui.

Thisty Suitors mange à tous les râteliers en combinant bien plus de genres qu'il ne peut maitriser. Ses personnages agaçants en manque de psychothérapie parleront à des ados en crise, tout au plus.

Aussi court que vide, Frog Detective est tout juste sauvé par son écriture loufoque. Il faudra attendre l'épisode 3 pour que le niveau soit relevé avec un opus plus ambitieux et un poil plus long.